750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Gourmetise

3 juillet 2011

Gourmetise a changé d'adresse

Dorénavant, suivez Gourmetise chez elle : http://www.gourmetise.com/

Nouveau design, nouveau site, nouveau tout, sauf l'approche.

Je vous attends nombreux et toujours gourmets avertis.

Publicité
22 juin 2011

Clap de fin (ou presque..)

Je signe ici et maintenant ma dernière (et si peu fréquente...) newsletter de Gourmetise pour vous informer qu'il n'y aura plus de billets sur Gourmetise. Mais, je ne baisse pas les bras et je crois encore à ma volonté de partager mes trouvailles de bons produits et lieux et d'informer sur l'actualité de la gastronomie. J'ai toujours envie de donner la parole à des experts et de réaliser des jeux concours pour donner la possibilité aux lecteurs de goûter aussi les produits dénichés par Gourmetise.

Si vous avez aimé l'esprit de Gourmetise sur canalblog, vous devriez être heureux d'apprendre que j'ai décidé que Gourmetise mérite un espace à lui.

Dans quelques jours (semaine prochaine si tout va bien), vous serez ailleurs. Gourmetise prendra un nouveau viage avec un design en raisonnance avec l'image des produits, un site placé plus sous le signe d'un magazine en ligne. De grandes ambitions, mais l'esprit ne changera pas. Cela fait plusieurs mois que je travaille dessus appuyée par une agence pro et réactive et une illustratrice de rêve.

Je tiens d'ores et déjà à vous remercier tous d'avoir été fidèles. J'espère que la nouvelle version vous satisfera et surtout n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires, positifs ou négatifs.

Soyez juste indulgents, il y aura forcément quelques bugs au démarrage.

Cette nouvelle version est, je l'espère, certainement la première d'une longue (très longue) série de changements pour le plus grand bonheur des Gourmets que vous êtes tous.

20 juin 2011

Les anglais sont forts en snacking

Mhhhh, la Grande Epicerie met à l'honneur jusqu'au 2 juillet quelques produits sous la thématique "Superfood" : "beaux à regarder, bons pour le moral, remplis de bonne humeur voire pour certains dotés de super pouvoirs". Euh, ce n'est pas sensé être leur stratégie de référencement toutes ces promesses ?

Peu importe, je me suis laissée très très très facilement tentée par les popcorns au caramel et sel de mer. Une belle manière de décliner le "si tendance" et "si à la mode" caramel au beurre salé mais en version pop corn. Et pour les anglais c'est un beau challenge.

DSC_1094

DSC_1109

 

Au premier coup d'oeil, le packaging fait vraiment envie.

Et en plus à son prix, (4,20€ !!!) on se dit "nous aussi les adultes on a le droit de s'extasier de plaisir à vider notre beau sachet de popcorn devant X Factor, non ?

 

DSC_1269

DSC_1251

Et on peut y aller tranquille, ces pop corns sont excellentissimousses. Fondants, craquants, collants comme on aime. Sucrés mais pas trop, caramélisés mais pas trop et salés mais pas trop non plus (voire même pas assez...). Un vrai bonheur.

Ne le répétez à personne : la marque Joe&Sephs décline aussi en version poivre noir et fromage (ils sont dingues ces british !!!)

Seul désespoir : va falloir vider le rayon seule très vite, car dans 2 semaines il n'y en a plus...

18 juin 2011

Partez en Italie et devenez amers !!!

Je ne vous promets pas un voyage empreint de coups bas, de trahisons et de méfiance. Non, je ne parle pas du « sentiment » mais de la saveur. Non, ne zappez pas, surtout.

Cette saveur vous la fuyez ? Et bien apprenez à l’apprécier. Et pour cela, rendez-vous en Italie, terre d’amour et de culture de l’amer. Enfin, avant de prendre votre billet d'avion, achetez le livre d'Emmanuel Giraud, simplement appelé "L'Amer" (Editions Argol). Emmanuel dit « En Italie, l’amer est de sortie à chaque repas, il aiguillonne les sens du premier ristretto matinal jusqu’au sombre amaro digestif que l’on sirote repu, dans la quiétude nocturne, un cigare toscan aux lèvres ». Il glisse même sur ce terrain : « Là-bas, l’amertume est joyeuse, sociale, évidente ». Voilà, c’est dit !

DSC_1061contour

 

 

Mais qui est cet huluberlu, cet illuminé qui nous promet une découverte haute en délices autour de l’amer ? Sur mon parcours de curiosité culinaire inassouvie et je l’espère, jamais assouvie, j’ai eu la chance de croiser Emmanuel Giraud. Artiste et journaliste, entre autre, sur France Culture et dans les cahiers de la gastronomie. Il appartient au monde de la gastronomie et, un de ses univers à lui c’est le goût, la saveur. Intellectuel et disposant d’une culture assez impressionnante il pourrait faire pâlir ou intimider le moindre ignare en la matière (je m’inclus dedans...). Mais, il ne fait pas partie de ces personnalités qui s’affichent avec arrogance et se délectent de s’écouter devant les caméras. Emmanuel n’est pas avare de partage, loin s’en faut.

Pensionnaire pendant un an à la Villa Medicis dans la discipline « Arts Culinaires », Emmanuel s’est pris au jeu de cette saveur si typique et nous fait part de nombreux produits italiens qui font la gloire de l’amertume.

DSC_1062assembl

En premier lieu, évidemment, le café sous sa forme la plus concentré, le ristretto. Ca vous le connaissez.

Mais connaissez-vous les artichauts de Sant Erasmo ? Ces artichauts sont intéressants certes, mais ce qui fait leur renommé c’est le « Castraure », les premiers bourgeons qui sont coupés en début de saison et visuellement proches du chou de Bruxelles. Il s s’arrachent à prix d’or sur le marché de Pescheria, près du Rialto. En France vous pourrez le déguster, à la bonne saison, au début du printemps « Chez Alfred » au Palais Royal.

Et la chicorée, vous connaissez bien entendu ? En Italie, il en existe pas moins d’une vingtaine. Celle qui a eu les faveurs, entre autre, d’Emmanuel fut la Puntarrella, présentée sous forme de gros bulbe (proche visuellement du fenouil).

Le Campari vous connaissez, mais connaissez-vous le Fernet-Branca ? Si, si, souvent cette boisson trône sur les étagères de nos cafés, mais délicatement disposée en hauteur et l’étiquette masquée par la poussière, la bouteille fait partie des meubles. Liqueur, considérée au milieu du 19ème siècle comme un médicament, le Fernet Branca se doit d’être présent dans les cafés français pour apaiser virtuellement et visuellement les esprits un peu trop éthérés de nos piliers de comptoir. Les bistrotiers devraient leur faire goûter pour s’en défaire et le faire déguster aux gourmets en attente de saveurs inattendues.

L’amande vous connaissez ? Parfaite dans les pâtisseries, en effet. Mais l’amande amère, vous connaissez ? Ouah, attention c’est dangereux !!! L’amande amère contient du cyanure, tout comme les noyaux de nombreux fruits. Mais pas de panique, à trop faible dose pour supposer un quelconque risque d’empoisonnement.

Si vous avez franchis le cap du livre et que vous partez en exploration culinaire en Italie, allez flâner sur le marché Trionfale au Vatican pour admirer les variétés de légumes inconnues de nos yeux et de nos papilles.

Avec ce livre, feuilletez, revenez en arrière, enivrez vous de saveurs amères. Même si vous ne les appréciez pas, tenter de les approcher par écrit devrait vous ravir. Vous savez, un peu comme les enfants qui crient à l’effroi, à la terreur qui vous font vous traverser votre appartement en 1sec 30 pour aller le tirer des images horrifiantes de sorcière et monstres baveux dans un dessin animé. Mais à votre arrivée, votre enfant dans un semblant de terreur parfaitement maîtrisé ne descotche pas.  « Car avoir peur c’est fascinant ».

Appuyons nous de cet exemple de l’enfant faussement apeuré. Dans la vie, rien n’est jamais perdu, elle est suffisamment longue pour qu’on parvienne combattre nos certitudes, nos aversions, surtout en terme de goût. Idéalement, l’éducation du palais devrait se faire dès le plus jeune âge. Un enfant est capable de tout goûter, sans jugement, son palais étant une voie d’exploration incroyable. Quel enfant n’a pas mis en bouche tout ce qui se trouvait sur son passage ? Quand je dis tout, c’est tout, du comestible au non comestible. Car finalement, ce sont nous, les parents, qui devons guider ces petites langues immatures et vierges de toute exploration culinaire antérieure, furent elles satisfaisantes ou non. Ce sont nous, les parents, qui transmettons nos tabous, nos dégoûts qui, à force de répétition deviennent les leurs. Et la première saveur que nous devrions leur soumettre devrait être l’amer. Au début, une grimace de dégoût assombrira leur visage. Recommencez, encore et encore. Et par la suite, cette grimace se transformera en illumination pour laquelle vous sombrerez.

Alors, partants pour cette découverte avant tout littéraire qui ensuite sera gustative, j’en suis certaine ? A 12€, 70 pages et une écriture fluide et accrocheuse, vous ne pouvez pas passer à côté.

Et vous connaissez cette expression si populaire « il n’y a que les c… qui ne changent pas d’avis ! ». Allez Zhou !

16 juin 2011

Portrait d'une diététicienne gourmande

Hier, je vous ai annoncé l'ouverture du salon Oh My Food demain à Porte Versailles, durant 3 jours. Pour lire un résumé, je vous invite à vous rendre sur l'article en question.

Aujourd'hui je mets en ligne une interview réalisée il y a quelques temps avec Ariane Grumbach, diététicienne dont l'approche se place avant tout sur la notion de plaisir et l'exclusion des termes restriction, interdiction. Une vraie gourmande assumée, dans son sens le plus pur. Elle animera une conférence sur le salon Oh My Food sur le thème "Peut-on maigrir sans faire de régime" samedi à 17h45 et dimanche à 16h45 (espace Agora 2).

IMG_2729

A titre personnel et de vécu Gourmetise, son blog l'Art de Manger fait partie d'un de mes favoris parce qu'il a pour mission de nous faire partager avec légèreté et gourmandise une approche de l'alimentation gourmande décomplexée. Elle est capable, entre autre, de nous parler du lard de Colonnata en valorisant et intégrant la consommation de gras au sein d'une alimentation équilibrée.

bannière

Bannière du blog l'Art de Manger, réalisé par Lucile Prache

Sous forme de questions/réponses, voici donc un portrait d'Ariane et un partage entre Gourmettes Gourmandes ou Gourmandes Gourmettes ;=) 

Peux-tu nous résumer ton parcours, plutôt atypique, pour arriver au métier de diététicienne ?

J’ai 44 ans, j’ai fait HEC et j’ai travaillé 20 ans en entreprise dans le marketing, la communication, le conseil ce qui ne me prédisposait pas du tout à devenir diététicienne. Dans mon dernier métier, j’accompagnais de grands projets et j’ai finalement eu aussi envie d’accompagner des personnes. J’ai croisé cette envie avec le fait que je m’intéressais à l’alimentation mais sous l’angle de la gourmandise. Je me suis rendue compte que j’étais très gourmande, capable d’aller à l’autre bout de Paris pour chercher un produit, faire un détour pour aller dans un restaurant. Et un jour j’ai eu un déclic, c’est le croisement de ces 2 choses qui m’a fait dire « diététicienne, voilà le métier qui me conviendrait ». Mais j’étais instantanément dans une approche de diététicienne du plaisir de manger, réhabituer les gens à se faire plaisir en mangeant.

Tu es diététicienne et tu animes un blog. Quelle est ton approche du blog ?

Sur mon blog je voulais parler de mon approche un peu différente de la diététique, car quand on entend « diététicien » on pense tout de suite à régime, privation, restriction. Je voulais avoir une tribune pour pouvoir dire que je travaillais autrement. Je ne donne pas de régime, j’aide vraiment les personnes à comprendre pourquoi elles ont pris, éventuellement, du poids et à changer leur façon de manger, à se réconcilier avec les aliments, à se faire plaisir en mangeant, à prendre le temps de savourer.  Je voulais donc naturellement en parler sur mon blog et montrer aussi qu’on peut se faire plaisir au quotidien, que le plaisir du goût n’est pas réservé qu’aux grandes occasions. Je voulais aussi lutter contre l’obsession de la minceur, car si les femmes s’acceptaient, elles se lanceraient moins dans des régimes qui leur développent des obsessions alimentaires.

Tous tes sujets sont traités de manière très accessible, assez légère, sans jugement ni parti pris.

C’est ce qu’on me dit, j’ai pas mal de retours. Je parle d’une façon très déculpabilisante de l’alimentation, ce que les personnes apprécient beaucoup. Ca fait aussi partie de mon approche. J’essaye de faire prendre conscience aux personnes, qu’elles se traitent aussi dans la bienveillance et le non jugement, de ne pas passer son temps à se dire « j’ai fait bien, j’ai fait mal, je suis moche, je suis ceci, je suis cela… ». Dans les sujets dont je parle sur mon blog j’essaye de ne pas être dans la nutrition scientifique. Je pense qu’il faut manger de tout, si on se prive d’un aliment, on en a encore plus envie. Chaque produit doit avoir sa place dans une alimentation, mais apprendre à savourer, avoir une alimentation variée, manger des légumes pour le plaisir et pas parce qu’il faut en manger. Par exemple quand on mange du chocolat, parvenir à se rendre compte que si on le mange avec attention et conscience on n’a pas besoin d’en manger beaucoup. J’essaye donc de faire passer tous ces messages là sur mon blog, de façon légère.

Maintenant, pour rejoindre nos deux univers, y aurait-il un seul produit gourmet que tu recommanderais ?

C’est très difficile de répondre car ce que j’aime avant tout c’est la variété, en fait. Donc j’ai beaucoup de mal à me focaliser. J’avais dit sur mon blog que mon aliment préféré était la tomate et il m'est déjà arrivé d'acheter un cageot de tomates de Terroir d’Avenir. Sinon j’adore le chocolat, le fromage. Tout pourvu que ce soit bon.

As-tu déjà vécu l’expérience d’être scotchée par la saveur d’un produit particulièrement étonnant ou exceptionnel ?

J’ai découvert un aliment récemment scotchant, dans un restaurant à Bruxelles, que je ne connaissais pas du tout, c’est l’huître végétale. On croit manger une huître et en fait c’est de la salade.

Quelle est ta pâtisserie fétiche ?

Je suis capable de partir loin pour explorer, je suis donc du genre à aller manger un éclair au café à un tel endroit, une tarte aux pommes dans un autre endroit. Je trouve qu’il n’y a aucun pâtissier qui sait tout bien faire. En revanche, j’adore le Paris-Brest de Conticini à la Pâtisserie des Rêves, c’est sublime car j’aime beaucoup le praliné. En fait je n’aime pas beaucoup les gâteaux des pâtissiers, je préfère les faire moi-même.

Ton épicerie de prédilection ?

J’ai 2 épiceries dans lesquelles je me rends fréquemment. Tout d'abord, l’épicerie Lion (dans le 18ème)Je suis certes voisine, mais en plus de proposer des produits, ils en inventent aussi : les riz au lait par exemple mais aussi le condensé d’herbes (coriandre, basilic à diluer dans une sauce, une soupe) c’est extrêmement parfumé et délicieux. Et leur spécificité est de ne proposer que du végétal. Ils n’ont aucun produit animal. Et sinon l’épicerie du 4, dans le 19ème. Ils sont aussi très curieux, à la recherche de produits pour se démarquer. Pour le chocolat, j’aime beaucoup ChocoLatitudes, car si on veut sortir des tablettes Bonnat, Pralus, Laurence a une diversité de choix, en bio, de producteurs. Beaucoup de produits autour du chocolat.

J’aime bien sinon le salon de thé L'essence du Thé. Ils disposent d'un grand choix de thés et ont un espace très sympa, très serein au fond, pour boire un thé avec un gâteau ou y déjeuner à midi avec des saveurs un peu originales.

Dans quels restaurants te rends-tu ?

A Paris, je suis une grande fan de William Ledeuil, Ze Kitchen Gallery ou KGB (dans le 6ème). Il a un registre de saveurs asiatisantes dont je raffole. J’aime beaucoup sa cuisine. Je suis passionnée de Japon, donc je mange beaucoup japonais et aime aussi beaucoup Guilo Guilo, dans le 18ème. Il y a un chef extrêmement créatif qui change son menu tous les mois et à chaque fois c’est entièrement nouveau et dit lui-même qu’il a des milliers de recettes en tête. Au début, nous y allions tous les mois.

En province je raffole de SaQuaNa à Honfleur et les Bacchanales à Vence.

Quelles sont tes sources (salons, magazines, emission radio, TV…) d’inspiration ?

Comme mon métier est au carrefour de la santé, de la cuisine, de la gastronomie, de la psychologie, de la sociologie, de l’économie donc ça génère une masse de lecture gigantesque donc je trouve beaucoup d’inspiration dans les livres pour mon travail. Sinon d’un point de vue personnel, je me rends au salon Saveurs, j’achète des magazines de cuisine « Régal », « Saveurs » « Elle à Table ». Beaucoup de lecture

Quelle serait ta définition de la Gourmetise ? Quelle est la différence entre un gourmet, un gourmand et un gastronome ?

J’ai une certaine définition de la gourmandise, je ne me place pas, comme beaucoup de gens, sur cette perception de « la Gourmandise c’est un péché » « être gourmand c’est trop manger". Pour moi être gourmand c’est avoir du plaisir à manger. C’est très personnel, mais il faut apprécier ce qu’on mange, ne pas culpabiliser, sans forcément un niveau d’exigence. Etre gourmand c’est se faire plaisir.

Alors que le gourmet c’est une personne qui va être très exigeant dans la recherche de bons produits, dans l’attention portée au produit, être dans la saveur, il va avoir une certaine exigence sur le goût, mais il va être un peu curieux et explorateur. Il va être capable de trouver la perle rare dans un endroit pas forcément évident.

Et le gastronome, est plus lié au restaurant, au fait d’aimer bien manger, mais dans un cadre un peu formel et pas forcément explorateur comme le gourmet.

Pour finir sur un ton léger, si on te proposait un dîner avec des personnalités, lesquelles choisirais-tu ?

La sublime danseuse Sylvie Guillem, Patrick Roger, chocolatier fou, Juliette Binoche, actrice lumineuse, Olivier Roellinger, chef merveilleux. Que des passionnés.

Publicité
16 juin 2011

Circuit épices avec Christiane Tixier

IMG_1112

N'ayant pu participer au circuit organisé par l'IESA, Gourmetise a prit l'initiative de se rapprocher de Christiane Tixier, docteur en pharmacie, experte en chocolat et épices pour organiser un nouveau circuit Epices à Paris le Mercredi 29 juin à partir de 15h. Pour l'avoir rencontrée lors d'une conférence sur les épices à l'IESA je vous assure que le parcours sera riche, Christiane n'étant pas avare de partager ses connaissances.

Les épiceries visitées :

L'entrepôt des Epices et la cave à vanille d'Olivier Roellinger

L'épicerie de Bruno

Goumanyat - Boutique Thiercelin - "Bar à sniffer"

Velan Store

Modalités :

Maximum 10 personnes (5 places restantes)

Moins de 8 participants : 20€

Plus de 8 participants : 15€

Pour vous inscrire, merci de m'envoyer un mail ou de mettre un commentaire.

15 juin 2011

Oh My God, encore un salon food !

6-p1

Et un de plus. La cuisine pululle partout, partout, partout. A la Tivi, dans la presse (de plus en plus de magazines), sur le Net (beaucoup de blogs de cuisine) et maintenant ce sont les salons qui s'y mettent aussi.

Vendredi et pendant 3 jours, ouverture de la première édition du salon Oh my Food, Porte de Versailles. Le nom n'est pas forcément très clair sur ses intentions. C'est dommage d'ailleurs, car ce salon se démarque de tous les autres existants car Oh my Food est axé sur l'alimentation plaisir sous les thèmes "La santé, ça se cuisine" ou encore un salon "pour apprendre à se nourrir de plaisir". Alimentation & Sport, Bien nourrir ses enfants, le bio, comment bien s'alimenter malgré la maladie (obésité, diabète...) etc, etc, etc... 

Un éventail très large de conférences, de tables rondes et d'animations viennent ponctuer votre parcours au milieu de tous les exposants pour que chacun y trouve son plaisir.

14 juin 2011

Photo culinaire, pas uniquement pour les pros !!!

Faire de la photographie culinaire ne s'improvise pas ? Je m'en suis rendue compte bien trop souvent, et pour palier certains défauts de mes photos, je "triche" en retouches (et encore, si la photo est mauvaise, elle devient juste "moins mauvaise") ou bien je passe par la solution de facilité, j'ai nommé l'Iphone qui, finalement, fait des photos pas trop mal. Et avec toutes les applications qui courent en ce moment (Lomo pour un effet vieilli, AutoStitch pour réaliser des panoramas ou Instant Cam pour effet Polaroid) il devient aisé de combler les lacunes.

Quand je me rends sur le blog de A Chicken in the Kitchen, je me dis que moi aussi j'aimerai faire d'aussi belles photos que lui. Je suis jalouse, ces billets sont parfaitement illustrés et en plus bien écrits. Rhhh. Mais le P'tit chicken en question est déjà un pro en la matière, en photo on ne le berne pas, non, non ! Ce qui n'enlève rien à la qualité de son écriture et ses explorations culinaires en tous genres.

Heureusement, samedi, avec d'autres blogueurs, j'ai été conviée par Je veux être photographe ! à un cours de photographie culinaire. J'anime un blog, non pas de recettes de cuisine, mais qui parle de produits, lieux, experts etc... et des photos culinaires, je m'y essaye. Surtout pour valoriser les produits ou les lieux que je déniche et qui ont un certain pouvoir d'attraction pour les Gourmets. D'ici à réaliser de superbes photos qui nous (vous) donnent envie d'avaler l'écran, j'en suis encore loin.

Ceci étant, je suis assez fière du résultat de mes quelques photos de ce cours. 

Assemblage 2 photos

Assemblage 3 photos

Ce que j'ai retiré, personnellement, de ce cours : encore beaucoup de travail et un peu d'investissement en matériel. La composition de l'image fonctionne plutôt bien, mériterait un peu plus de réflexion, mais je m'en sors. La profondeur de champ est maîtrisée. La vitesse, pas nécessaire sur des sujets immobiles. Mais indispensable, en lumière sombre, afin de bien régler un minimum de vitesse. Le gros du travail serait la lumière. J'ai déjà réalisé un cours avec Je veux être photographe, mais il va falloir que j'en reprenne un, car cette notion est très technique et mérite qu'on s'y penche plusieurs fois.

Pour contrecarrer à court terme un problème d'éclairage, deux solutions possible : un trépied et une lampe. Pour action : libérer mon trépied de sa prison poussiéreuse où il trône depuis pas mal de temps et acheter cette fameuse petite lampe magique.

J'espère m'améliorer et prendre plus l'habitude de sortir avec mon reflex numérique (un peu encombrant) plutôt que de passer par la solution "Iphone".

Pour tous ceux qui souhaitent s'améliorer en photographie culinaire, il est important avant toute chose de maîtriser les bases même de la photographie : composition de l'image, profondeur de champ et vitesse. Sans ces techniques, vous ressortirez de ce cours de photographie culinaire déçu et frustré. C'est ce qui s'est passé durant la session de samedi et Philippe a donc dû chambouler le cours pour former les participants qui ne travaillaient pas en mode manuel. Dommage pour les autres, mais la satisfaction des autres blogueurs a été immense.

Pas de panique, jeveuxetrephotographe propose tous ces cours "débutant". Et si vous maîtrisez ces notions de base, de nombreux autres cours, en plus du cours de photographie culinaire, existent : Noir & Blanc, Photographier à la Doisneau, Lightpainting, Paris la Nuit...

En tout cas, malgré ce petit cours un peu bouleversé, ca a été un vrai plaisir de rencontrer des blogueurs déjà rencontrés et toujours aussi sympa et d'autres que je ne connaissais pas. L'entente y était cordiale et c'est, finalement, tout ce qui compte. Esterkitchen, Dorian de Mais Pourquoi est-ce que je vous raconte ça ? , Anna de Annika Panika, Sophie de WonderSophie Vanessa de Delices et coeur brûlé

Pour prendre connaissance du cours de photographie culinaire tel qu'il est dispensé en temps normal ;=), rendez-vous sur les pages suivantes :

La page du cours de photo de Je veux être photographe

La page de Gammon Girl qui a assisté à un cours précédemment

logo-jeveuxetrephotographe

Alors, ça vous tente ? Qui souhaite s'améliorer ?

10 juin 2011

Mettez du cannabis dans votre cuisine

IMG_2747 

Non, je ne suis pas dingue !! Le cannabis "en fumette" est illegal bien entendu, mais il existe une version légale et je l'ai rencontrée au salon Vivez Nature. Petit rappel, ce qu'on appelle le cannabis est inialement une plante qui s'appelle aussi et surtout chanvre et qui donne des graines, appelées chenevis.

IMG_2745

Décossées, elle viendra relever vos salades.

IMG_2759

Pressées, les graines donnent 2 aliments. De la farine de chanvre pour réaliser des beaux gâteaux. Par exemple, ci-dessous un cake au bon goût de noisettes.

IMG_2741 BIS

De cette graine pressée, une huile très intéressante qui pourrait concurrencer sans aucun problème l'huile d'olive. En soit, elle est son opposée. Très riche en Oméga 3 (absente dans l'huile d'olive) et en Oméga 6 (en très faible quantité chez sa consoeur) elle favorise la baisse du cholesterol quand l'olive a un effet stabilisateur uniquement. Etant son opposé à tout point de vue, attention, cette huile ne se cuisine pas

IMG_2757

Et ci-dessous, la "presse" qui, sous ses airs un peu, comment dire..., sauvage, ancienne, comme son nom l'indique presse les graines pour l'extraction de l'huile et du trouteau (la graine ôtée de son huile). De ce tourteau, on enlève la cosse et on obtient la farine. Vous m'avez suivie ?

IMG_2751

Pour avoir testé hier soir même l'huile dans une salade, je vous rassure, le goût est parfait, donc pas de crainte d'un goût étrange, non. Personnellement, je vais dorénavant alterner huile d'olive et huile de chanvre. A un dîner, je pourrai ainsi proposer les deux huiles en assaisonnement de salade, au cas où une personne souffrirait de cholesterol, elle serait attentive et reconnaissante de cette attention.

Où s'en procurer ?

La marque rencontrée se nomme L Chanvre. En vente sur leur site internet ou dans de nombreuses boutiques (en direct uniquement, visibles sur leur site aussi).

Sinon vous trouvez d'autres marques, si vous cherchez bien, dans toutes les boutiques bios. Pour le moment, je n'ai pas souvenir d'en avoir croisés en supermarchés standards.

Ils ont aimé cet article et l'ont repris :

logolibefoodfinal_reasonably_small

9 juin 2011

Déclarez votre amour dans votre restaurant de rêve

Pas possible ? Trop cher ? Impossible de réserver ? Blablablablablabla, que nenni !

logo  slogan

Eh oui, Gourmetise a une bonne nouvelle !!!! La 2ème édition de "Tous au Restaurant" initiée par Alain Ducasse est en route. Très belle initiative pour redonner l'envie de sortir de la maison, de sa cuisine, de ses fourneaux. Mais notez surtout que le thème cette année sera la convivialité, le partage. Et et et ? Et bien, la promesse de "Tous au Restaurant" est :

"Votre invité est Notre invité".

Si vous n'avez pas compris, notez donc que du 19 au 25 septembre, venez à 2, payez pour une personne (2 menus consommés = 1 menu payé - hors boisson). Et en cette période un peu morose de crise, de début d'année scolaire où notre porte monnaie fait grise mine, quelle joie d'apprendre qu'à 2 nous pourrons nous offrir un restaurant dont on rêve, pour le prix d'une personne.

Rendez-vous donc, dans un premier temps sur le site de Tous au Restaurant, lisez, rêvez, salivez. Observez au jour le jour la liste des restaurants inscrits. Après restez patient. Et surtout notez dans vos tablettes les dates à ne pas louper :

1er juillet : la liste de tous les participants, leurs menus et prix. A date, Anne-Sophie Pic à Valence, Laurent Petit à Annecy, Le Carré des Feuillants à Paris, Le Petit Nice à Marseille... Toute la France est concernée, du bistrot, au bouchon, au gastro, à l'étoilé, tout le monde est en fête.

7 septembre : à partir de 10h : réservez. Là, ça va être le rush !!!!

En attendant, je voulais aussi partager avec vous le moment de la conférence de presse qui s'est déroulée à la Mairie de Paris. Ce cadre somptueux m'a encore fait dire que nous vivons dans un pays extraordinaire et la cuisine en est aussi un très bel emblème. Et ce n'est pas le buffet réalisé de mains de maître par Lenôtre qui me fera démentir.

IMG_2166

J'y ai d'ailleurs découvert encore deux aliments italiens So Gourmetise : charcuterie Sopresa et fromage Dolada (à venir).

tar10

Alors, quel restaurant souhaitez-vous voir sur la liste des participants ?

Ils aiment et ont reprit cet article :

logo-orserie

Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>
Gourmetise
Publicité
Derniers commentaires
Newsletter
Gourmetise
Publicité